Saviez-vous que les réglementations environnementales des bâtiments au Canada dépendent en grande partie des politiques américaines? En Amérique du Nord, nos standards s’appuient fortement sur les normes établies par l’Environmental Protection Agency (EPA) des États-Unis. De la mesure des émissions des bâtiments aux certifications Energy Star , une grande partie du cadre qui guide nos efforts en matière de durabilité provient de nos voisins du sud.
Mais avec les incertitudes géopolitiques — tarifs commerciaux, coupures de financement, revirements politiques — il est temps pour le Canada de se poser la question :
Pourquoi ne prenons-nous pas en charge notre propre transition énergétique?
Le rôle d’Energy Star dans l’évaluation des bâtiments Un acteur clé de ce cadre réglementaire est Energy Star , une initiative de l’EPA qui fournit la plateforme de référence utilisée pour évaluer la performance énergétique des bâtiments partout en Amérique du Nord. Les villes, provinces et organisations s’appuient sur Energy Star pour suivre leurs progrès, fixer des objectifs d’efficacité et respecter les réglementations environnementales .
🔹 Plus de 200 villes en Amérique du Nord utilisent Energy Star et les réglementations de l’EPA pour évaluer la performance des bâtiments.
🔹 L’objectif? S’inspirer de ce qui fonctionne déjà en Europe.
Que peut-on apprendre de l’Europe?
Si vous avez voyagé en France, en Italie ou en Allemagne , vous avez peut-être remarqué quelque chose d’unique sur les annonces immobilières : une étiquette obligatoire indiquant l’efficacité énergétique du bâtiment .
Dans l’Union européenne , un bâtiment ne peut être vendu ou loué que s’il répond à un seuil minimal d’efficacité énergétique .
💡 Et ça fonctionne. En Italie, un programme national d’efficacité énergétique a réduit les émissions de CO₂ des bâtiments de plus de 19 % en une décennie .
Pendant ce temps, au Canada?
📈 Les émissions des bâtiments ont augmenté de 17 % depuis 2010 .
L’opportunité du Canada pour une autonomie énergétique Contrairement à l’Europe, qui a créé son propre cadre réglementaire indépendant , le Canada continue de dépendre des agences américaines pour établir ses repères en matière d’énergie et d’émissions.
➡️ Pourquoi ne gérons-nous pas nos propres données?
➡️ Pourquoi ne fixons-nous pas nos propres objectifs?
➡️ Pourquoi ne créons-nous pas un cadre canadien pour l’efficacité énergétique?
Un appel à agir : Prenons les choses en main Nous avons le talent. Nous avons la technologie. Nous avons les données.
Il ne manque que la volonté de passer à l’action.
Chez Citera , nous croyons que le Canada doit établir sa propre plateforme d’évaluation énergétique et réglementaire — un cadre adapté à nos bâtiments, à notre climat et à nos objectifs de carboneutralité .
✅ Ne plus dépendre d’agences étrangères.
✅ Offrir aux décideurs des données mieux adaptées à notre réalité.
✅ Tracer une voie claire vers la carboneutralité.
Si vous travaillez dans une municipalité, un gouvernement provincial ou fédéral — ou si vous connaissez quelqu’un dans ces milieux — discutons-en. Nous avons une idée concrète pour que le Canada prenne enfin le contrôle de sa transition énergétique.
Ensemble, traçons notre propre avenir. 🇨🇦